Il est des villes comme St-Petersbourg qui nous surprennent… Peut-être parce que St-Petersbourg est une ville spéciale, la plus occidentale de la Russie et surtout que son fondateur, Pierre le Grand, en a fait une ville de tous les superlatifs… Des palais magnifiques, peints en bleu et en vert, longent les rives de la Neva. Des ponts arqués, de larges routes et boulevards ainsi que d’immenses places font de St-Petersbourg une ville particulière, baignée sous le signe de l’eau, avec ses nombreuses rivières et canaux. De plus, depuis son tricentenaire, beaucoup de palais ont été rénovés, les façades des superbes bâtiments ont été repeintes et donnent à la ville une nouvelle couleur. On trouve aussi la fameuse perspective Nejskij, avec tous ses magasins luxueux, longue de 5 kilomètres ! Encore un exemple du goût de la grandeur russe ! Le Musée de l’Ermitage, par exemple, est un musée sans pareil, immense, qui compte à lui seul près de 400 salles et 2.7 millions d’œuvres ! Le Palais de Catherine II, que l’on trouve dans les alentours de St-Petersbourg, a une façade ornementée, bleue et blanche, qui s’étend sur 300m de long !!! D’où cette impression persistante lorsqu’on visite la ville, de grandeur et décadence…

Nous avons quant à nous logé à l’hôtel Angleterre, qui avait l’avantage d’être extrêmement bien situé ! En face de notre hôtel, se trouvait la cathédrale St-Isaac qui est l’une des plus belle de la ville. L’hôtel était très agréable, avec un très bon buffet de petit déjeuner et surtout aucun bruit n’a perturbé notre sommeil. De quoi être en forme pour partir à la découverte de la ville, qui est très étendue. En effet, lors du tour de ville, nous nous sommes rendus compte que la ville ne compte pas une seule « vieille ville » ou « centre ville » comme parfois ailleurs. Il faut quadriller la ville pour découvrir tous les bâtiments, les monuments, les palais et les trésors que St-Petersbourg recèle. Par contre, attention aux indications routières ! Et oui, il est difficile de déchiffrer les noms des rues ou des restaurants car les écritures sont en cyrillique. Une langue particulièrement difficile ! De plus, il faut savoir que les gens de la ville ne parlent de loin pas tous l’anglais. Ce qui rend la visite de cette ville plus ardue certes, mais aussi beaucoup plus dépaysante !! On se retrouve dans une cité où déchiffrer une carte dans un restaurant devient un exercice de style, où se repérer sur un plan demande un sens de l’orientation magistral et où parler en russe ressemble à quelque chose comme : « Kak vas zavut ? ».

Rassurez-vous, pour ce qui est des clichés, la Russie répondra à vos attentes… En effet, en hiver il fait froid, les gens boivent beaucoup de vodka (il n’est pas rare de voir des groupes de gens, dehors, se passer une bouteille emballée dans un sac en papier) et il n’y a qu’une cinquantaine de jours de soleil par an ! Par contre, je pense que l’été, principalement pendant la saison des « nuits blanches », la ville revêt un intérêt tout différent : en effet, avec ses canaux aux berges romantiques, ses alignements de palais, ses petits parcs plantés d’arbres et de statues, elle invite à des balades interminables à pied, ou en bateau ! De quoi me donner envie d’y retourner !